samedi 27 septembre 2008

Onwuka KALU (Nigéria)


Apprenti à 13 ans, millionnaire à 19 ans

et milliardaire à 33 ans


Né le 24 mai 1954 à Abiriba dans l’est du Nigeria, Onwuka Kalu perdait son père deux années plus tard. Il est élevé par sa mère et des proches parents, avant d’aller vivre avec sa mère, une fois remariée, chez son père adoptif.

Un oncle maternel l’encourage à terminer ses études primaires. Ensuite, Kalu s’inscrit dans un centre d’études commerciales où il étudie le secrétariat et le commerce. Bon élève, il ne peut cependant mener son projet d’études au bout, faute d’argent.

A l’âge de 13 ans, Onwuka quitte le Nigeria pour le Togo. Là, il devient l’apprenti de son oncle, un homme d’affaires en matériaux de construction, textiles, sucre et boissons. Son séjour au Togo est sa première grande expérience à l’étranger, et il a tôt fait d’apprendre les langues locales ainsi que le français qu’il écrit et parle couramment.

Servant d’aide domestique et d’assistant à son oncle, Kalu acquiert très vite le sens des affaires et du commerce par une pratique quotidienne. Il affirme volontiers : « A 19 ans, j’étais déjà membre du club des millionnaires. Mais, je travaillais toujours, sous les ordres de mon oncle, avec dévouement, comme par le passé. L’argent ne m’est pas monté à la tête. Je travaillais avec autant d’ardeur. »

Il quitta ensuite son oncle et ouvrit un bureau à Cotonou au Bénin où il s’occupait de la commercialisation des matériaux de construction. De même, avec des amis français, il s’est lancé dans les affaires d’achalandage. Il a aussi créé une ferme d’élevage de volailles, de taille moyenne, à Calavi près de Cotonou.

Lorsque Kalu retourne au Nigeria, il est déjà un entrepreneur accompli, avec une structure d’affaires bien établie. Dès lors, il ne cesse de voyager à travers le monde, et participe à de nombreux séminaires nationaux et internationaux sur les questions financières ou industrielles. Aucun domaine ne lui est étranger. Maître d’œuvre de la première foire commerciale « made in Nigeria », il est le chef de la délégation nigériane à la 7ème FIDAK en 1986.

A 33 ans, Onwuka Kalu devient milliardaire

Industriel de grande renommée, ses contributions au développement de l’industrie manufacturière de son pays sont reconnus de tous.

La principale motivation de sa vie : servir son pays, le Nigeria, et à partir de son expérience, proposer une réflexion sur le devenir économique des pays en voie de développement.

Pour Kalu, l’objectif principal des petits entrepreneurs devrait être : « débuter petit, mais viser haut et grand, parce que cela ne vaut pas la peine de demeurer éternellement petit. »

Enfin, il a foi en l’Afrique et croit fermement que chaque africain devrait contribuer à l’indépendance économique de l’Afrique selon ses capacités.


Les « dix commandements de la réussite »

d’Onwuka Kalu :

  1. L’altruisme.

  2. Ne jamais se mêler de la politique.

  3. La recherche permanente de la performance personnelle et du travail sérieux.

  4. L’honnêteté et l’équité dans toutes les transactions.

  5. Une forte croyance en Dieu.

  6. Réussir dans la vie, mais être prêt à accepter l’échec, si telle est la volonté de Dieu.

  7. Contribuer de façon significative au développement industriel et technologique du Nigeria et de l’Afrique.

  8. Respecter le gouvernement de son pays, ses aînés, et garder toujours à l’esprit que le pauvre mérite aussi le respect.

  9. Aider les pauvres, les nécessiteux et la société toute entière.

10. Etre prêt à tout moment à partager ses expériences, avec les pauvres tout comme avec les riches.

samedi 6 septembre 2008

Richard BRANSON - Virgin


L’empire Virgin


La fortune personnelle de Sir Richard Branson est estimée aujourd’hui à près de 3 milliards d’euros.

Né en 1950, il est très vite considéré par son entourage comme un attardé, sans avenir. Il a deux ans de retard à l’école. A 8 ans, il ne sait ni lire, ni écrire. On le prend pour un débile et il se sent exclu.

Richard Branson se forgera, pourtant, un caractère de gagneur avec un sens inné des responsabilités. A 16 ans, il publie un magazine, Student, tiré à prés de 50 000 exemplaires et vend des pages publicitaires avant même la sortie du premier numéro. Trois ans après sa création, il laisse tomber le magazine.

Sans un sou en poche, il cherche un local et démarre Virgin en dessous d’une église.

A 21 ans, il doit un million de livres sterling à sa banque. Il arrive tout de même à créer sa maison de disques Virgin Music Group avec un nouveau prêt. Sans aucune expérience dans l’industrie musicale, il réalise treize millions de ventes du premier disque qu’il produit. En six mois, il rembourse toutes ses dettes. Très rapidement, Virgin Music Group devient la cinquième maison de disques au monde.

Il crée ensuite une compagnie aérienne Virgin Atlantic et concurrence British Airways sur la ligne Londres – New York avec un seul avion Boeing emprunté et propose des billets à 30% moins chers avec massage et manucure à bord.

Il passe ensuite à 4, 6 puis 8 avions. British Airways prend peur. Son patron Lord King décide de couler Virgin. C’est la campagne des coups bas avec l’expansion de rumeurs dans la presse. Mais Branson réussi à surmonter ses moments difficiles en poursuivant British Airways en justice. En 1992, endetté, il cède sa maison de disques à Thorn-EMI pour un milliards de dollars et installe Virgin dans d’autres secteurs économiques.

En dix ans, il a créé plus de 360 sociétés très hétéroclites : banques, trains, transport aérien, mégastores … Branson utilise alors son image pour mettre Virgin en avant. L’empire Virgin, c’est une multinationale de plus de 35 000 employés.

Ce baroudeur qui ne manque jamais d’idées, vient de faire construire sur une petite île qu’il a achetée, une villa de 45 millions d’euros où il reçoit pour quelques jours des stars mondiales qui paient 1500 dollars par jour et par personne.


Richard Branson, au sommet du Monde

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