mardi 9 décembre 2008

Réussir : un état d'esprit (leçon 3)

Une attitude positive dans les affaires se traduit par la détermination que vous mettrez à réaliser vos objectifs, sans vous laisser détourner ou décourager. Cela signifie faire preuve de concentration, de persévérance et de vigilance pour saisir toutes les opportunités.

Vous avez fait le choix d'être votre propre patron. Maintenant, il s'agit de clarifier cet objectif. Dressez la liste de ce que vous voyez de positif dans ce choix et de ce qui, par ailleurs, vous apparaît comme négatif. Ensuite, parlez-en à quelqu'un de confiance. Cela évitera un sentiment "d'anxiété fluctuant", dans l'hypothèse où vous ne seriez pas capable de justifier clairement votre nouvelle voie professionnelle.

Une fois vos objectifs clairement énoncés, une fois que vous vous êtes mis en situation d'être votre propre patron, ne doutez plus. Faites confiance à votre jugement, avancez et décidez sans réserve.

Acceptez l'entière responsabilité de votre choix et soyez attentif si les résultats produits ne vous semblent pas concordants avec vos objectifs premiers. Dans ce cas, revoyez chacun de vos objectifs, pour les modifier le cas échéant. Ainsi, vous conserverez une plus grande souplesse et latitude tout en restant fixé sur votre but.

jeudi 27 novembre 2008

Se Mettre à son Compte (leçon 2)

CHANGER POUR LE MEILLEUR !

Le meilleur des changements est celui qui vient du plus profond de soi. Il ne peut être que le résultat d'une initiative personnelle. Vous devez essayer de devenir votre propre patron.

Ce changement se déroule généralement en un processus de trois (3) phases distinctes:
  1. Tout d'abord, projetez-vous mentalement dans la vie telle que vous la concevez en tant que patron.
  2. Ensuite, comportez-vous comme si ce changement était déjà effectif. Vous voici donc dans cette "nouvelle" situation d'être votre propre patron.
  3. Enfin, changez votre manière de concevoir les choses et les événements pour que la "métamorphose" s'opère.
La perception que les autres auront de vous sera fondamentale, depuis votre banquier jusqu'à votre premier client. Plus cette perception - avant tout subjective - sera bonne, plus vous bénéficierez de leur bonne volonté. Comportez-vous comme si vous réussissiez déjà en affaires.

Voici quelques points à observer:
  • Vous avez entre une et quatre minutes pour faire bonne impression. Ce que vous montrez est plus important que ce que vous pourrez dire.
  • 55 % représente ce que les autres voient, y compris le langage du corps.
  • 38 % représente ce que les autres entendent, c'est-à-dire la tonalité de la voix.
  • 7 % seulement est déterminé par les mots utilisés.
Vous êtes donc le vecteur essentiel de votre affaire, vous l'incarnez. Votre développement tant personnel que professionnel est une condition sine qua non de votre réussite.

samedi 1 novembre 2008

Se Mettre à son Compte (leçon 1)

Peut-être envisagez-vous de vous mettre à votre compte. Mais, au préalable vous avez besoin d'étudier les tenants et les aboutissants d'une telle décision avant de franchir le pas.

Pour commencer, voici une série de questions que vous devez vous poser:

  1. Avez-vous les capacités de vous lancer dans les affaires?
  2. Comment faire une étude de marché?
  3. Que facturerez-vous?
  4. Avez-vous besoin d'un capital et comment allez-vous le constituer?
  5. Comment allez-vous vendre?
  6. Comment allez-vous gérer votre temps?
  7. Quelles sont les connaissances à acquérir concernant la gestion des affaires?
  8. Quel sera votre statut?
  9. Où et comment obtenir les informations indispensables?

Quel que soit votre projet - offrir un service ou un produit, travailler à domicile ou dans un local, à temps partiel ou à temps complet, être indépendant ou constitué une société - vous devez en tous lieux vous montrer professionnel et commercial.

Toutefois, gardez toujours à l'esprit que dans le monde de la création d'entreprise, rien n'est garanti.

samedi 27 septembre 2008

Onwuka KALU (Nigéria)


Apprenti à 13 ans, millionnaire à 19 ans

et milliardaire à 33 ans


Né le 24 mai 1954 à Abiriba dans l’est du Nigeria, Onwuka Kalu perdait son père deux années plus tard. Il est élevé par sa mère et des proches parents, avant d’aller vivre avec sa mère, une fois remariée, chez son père adoptif.

Un oncle maternel l’encourage à terminer ses études primaires. Ensuite, Kalu s’inscrit dans un centre d’études commerciales où il étudie le secrétariat et le commerce. Bon élève, il ne peut cependant mener son projet d’études au bout, faute d’argent.

A l’âge de 13 ans, Onwuka quitte le Nigeria pour le Togo. Là, il devient l’apprenti de son oncle, un homme d’affaires en matériaux de construction, textiles, sucre et boissons. Son séjour au Togo est sa première grande expérience à l’étranger, et il a tôt fait d’apprendre les langues locales ainsi que le français qu’il écrit et parle couramment.

Servant d’aide domestique et d’assistant à son oncle, Kalu acquiert très vite le sens des affaires et du commerce par une pratique quotidienne. Il affirme volontiers : « A 19 ans, j’étais déjà membre du club des millionnaires. Mais, je travaillais toujours, sous les ordres de mon oncle, avec dévouement, comme par le passé. L’argent ne m’est pas monté à la tête. Je travaillais avec autant d’ardeur. »

Il quitta ensuite son oncle et ouvrit un bureau à Cotonou au Bénin où il s’occupait de la commercialisation des matériaux de construction. De même, avec des amis français, il s’est lancé dans les affaires d’achalandage. Il a aussi créé une ferme d’élevage de volailles, de taille moyenne, à Calavi près de Cotonou.

Lorsque Kalu retourne au Nigeria, il est déjà un entrepreneur accompli, avec une structure d’affaires bien établie. Dès lors, il ne cesse de voyager à travers le monde, et participe à de nombreux séminaires nationaux et internationaux sur les questions financières ou industrielles. Aucun domaine ne lui est étranger. Maître d’œuvre de la première foire commerciale « made in Nigeria », il est le chef de la délégation nigériane à la 7ème FIDAK en 1986.

A 33 ans, Onwuka Kalu devient milliardaire

Industriel de grande renommée, ses contributions au développement de l’industrie manufacturière de son pays sont reconnus de tous.

La principale motivation de sa vie : servir son pays, le Nigeria, et à partir de son expérience, proposer une réflexion sur le devenir économique des pays en voie de développement.

Pour Kalu, l’objectif principal des petits entrepreneurs devrait être : « débuter petit, mais viser haut et grand, parce que cela ne vaut pas la peine de demeurer éternellement petit. »

Enfin, il a foi en l’Afrique et croit fermement que chaque africain devrait contribuer à l’indépendance économique de l’Afrique selon ses capacités.


Les « dix commandements de la réussite »

d’Onwuka Kalu :

  1. L’altruisme.

  2. Ne jamais se mêler de la politique.

  3. La recherche permanente de la performance personnelle et du travail sérieux.

  4. L’honnêteté et l’équité dans toutes les transactions.

  5. Une forte croyance en Dieu.

  6. Réussir dans la vie, mais être prêt à accepter l’échec, si telle est la volonté de Dieu.

  7. Contribuer de façon significative au développement industriel et technologique du Nigeria et de l’Afrique.

  8. Respecter le gouvernement de son pays, ses aînés, et garder toujours à l’esprit que le pauvre mérite aussi le respect.

  9. Aider les pauvres, les nécessiteux et la société toute entière.

10. Etre prêt à tout moment à partager ses expériences, avec les pauvres tout comme avec les riches.

samedi 6 septembre 2008

Richard BRANSON - Virgin


L’empire Virgin


La fortune personnelle de Sir Richard Branson est estimée aujourd’hui à près de 3 milliards d’euros.

Né en 1950, il est très vite considéré par son entourage comme un attardé, sans avenir. Il a deux ans de retard à l’école. A 8 ans, il ne sait ni lire, ni écrire. On le prend pour un débile et il se sent exclu.

Richard Branson se forgera, pourtant, un caractère de gagneur avec un sens inné des responsabilités. A 16 ans, il publie un magazine, Student, tiré à prés de 50 000 exemplaires et vend des pages publicitaires avant même la sortie du premier numéro. Trois ans après sa création, il laisse tomber le magazine.

Sans un sou en poche, il cherche un local et démarre Virgin en dessous d’une église.

A 21 ans, il doit un million de livres sterling à sa banque. Il arrive tout de même à créer sa maison de disques Virgin Music Group avec un nouveau prêt. Sans aucune expérience dans l’industrie musicale, il réalise treize millions de ventes du premier disque qu’il produit. En six mois, il rembourse toutes ses dettes. Très rapidement, Virgin Music Group devient la cinquième maison de disques au monde.

Il crée ensuite une compagnie aérienne Virgin Atlantic et concurrence British Airways sur la ligne Londres – New York avec un seul avion Boeing emprunté et propose des billets à 30% moins chers avec massage et manucure à bord.

Il passe ensuite à 4, 6 puis 8 avions. British Airways prend peur. Son patron Lord King décide de couler Virgin. C’est la campagne des coups bas avec l’expansion de rumeurs dans la presse. Mais Branson réussi à surmonter ses moments difficiles en poursuivant British Airways en justice. En 1992, endetté, il cède sa maison de disques à Thorn-EMI pour un milliards de dollars et installe Virgin dans d’autres secteurs économiques.

En dix ans, il a créé plus de 360 sociétés très hétéroclites : banques, trains, transport aérien, mégastores … Branson utilise alors son image pour mettre Virgin en avant. L’empire Virgin, c’est une multinationale de plus de 35 000 employés.

Ce baroudeur qui ne manque jamais d’idées, vient de faire construire sur une petite île qu’il a achetée, une villa de 45 millions d’euros où il reçoit pour quelques jours des stars mondiales qui paient 1500 dollars par jour et par personne.


Richard Branson, au sommet du Monde

mardi 19 août 2008

Amancio ORTEGA - Zara (Espagne)


Fondateur de la Marque Zara
L'homme le plus Riche d' Espagne

C’est la 23ème fortune du monde, l’homme le plus riche d’Espagne. Zara est la 3ème marque de vêtements la plus vendue au monde, avec 2700 boutiques reparties dans 80 pays, 13 usines et plus de 3000 employés à Castillo dans le nord ouest de l’Espagne.


Le mystère Zara

Issu d’une famille pauvre, Amancio Ortega commence à travailler déjà à 13 ans comme livreur de paquets. Laborieux et discret, il travaillera ensuite dans différents magasins de vente de vêtements. Très vite, il rêve d’avoir son propre magasin.

Le premier pari d’Amancio Ortega fut la confection de robes de chambre. Avec son frère (commis voyageur) qui sait où acheter les tissus, sa belle-sœur (modéliste) qui sait coudre et sa femme qui sait copier les patrons, ils montent ensemble une petite entreprise pour fabriquer des robes de chambre que Amancio se charge de vendre. Les robes font fureur au quatre coins d’Espagne. Amancio a trouvé son style : chic mais pas cher. Dès ses premiers succès, il n’a qu’une idée en tête, grossir. Il transforme l’atelier familial en une petite usine de cinquante employés. Mais, ce jeune patron autodidacte réalise surtout que les marges les plus juteuses se font dans les magasins.

En 1974, il ouvre sa propre boutique à la Corogne. Côté création, il regarde ce qui est à la mode, s’en inspire et le fabrique moins cher. La qualité est certes moins bonne, mais ça marche. Ces premiers clients étaient les femmes au foyer et les jeunes filles.

Tout va se jouer en 1984. C’est en effet à cette date que l’Espagne sort enfin des années Franco et bascule brusquement dans la modernité. Opportuniste, Amancio ne va pas raté le train. Il colle à la nouvelle tendance : jeans moulants, mini jupes, etc. Il comptera alors une trentaine de magasins. Il change les vitrines qui deviennent plus larges et identiques dans le monde entier avec une lumière tamisée. L’image de ses vitrines apparaît alors comme étant véritablement la seule publicité de Zara.

En 1990, Zara débarque à Paris, la capitale de la mode, Place de l’opéra, à deux pas des grands magasins. La marque s’inspire fortement du concept du "Just in Time" avec une adaptation en permanence aux tendances du monde entier. Les parisiennes s’arrachent ses vêtements adulés par certaines Top Models. Depuis, la marque vole de succès en succès.

En mai 2001, Inditex qui contrôle Zara entre à la bourse d’Espagne qui décolle et gagne 20%.

En 2005, Zara a réalisé plus de 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires. 50 000 personnes travaillent pour le groupe à travers le monde avec 60% des ventes en dehors d’Espagne.

Amancio Ortega vient de lancer une nouvelle ligne de magasins spécialisés dans la décoration.

Richard MAPONYA (Afrique du Sud)

Le MAPONYA MALL

Richard MAPONYA


"La réalisation du Maponya Mall est le point culminant de ma carrière d'homme d'affaires. Je me suis battu près de 28 ans pour mettre en place ce centre commercial à Soweto." Richard MAPONYA

Le Maponya Mall est un centre commercial ultra moderne situé en plein coeur de Soweto, dans la banlieue de Johannesburg, en Afrique du Sud. Le nom Soweto rime avec ghetto noir, crime, violence et pauvreté. Mais le Maponya Mall est loin d'être un centre commercial comme les autres.

Riche de 196 boutiques pour une surface de 65 000 mètres carrés, il emploie 3 500 personnes - essentiellement des habitants de Soweto - et accueille 40 000 visiteurs chaque jour.

Le Mall a été lancé par Richard Maponya, 82 ans, enfant de Soweto et aujourd'hui magnat de l'immobilier. Cet ancien promoteur de commerce de détail et propriétaire de concessions automobiles, de stations essence et d'une compagnie de transport a également pris la tête de la troisième écurie de chevaux de course du pays, à une époque où ce privilège était exclusivement réservé à l'élite blanche.

"Je pense que j'ai tracé le chemin pour prouver au monde, aux nôtres en Afrique du Sud, que les Noirs ne doivent pas être sous-estimés, ils sont aussi raffinés que les blancs. Ils veulent le meilleur." Richard MAPONYA

Aujourd'hui, Richard Maponya a réalisé un rêve vieux de 28 ans : le Maponya Mall a ouvert ses portes le 27 septembre 2007, inauguré par son ami Nelson Mandela...

"Quand Mandela et d'autres membres de l'ANC faisaient de la politique, je faisais de l'économie. J'ai toujours eu leur soutien, et ils voulaient qu'on gagne cette bataille, car gagner la liberté c'est bien, mais si on ne participe pas à l'économie du pays, où est l'équilibre pour la population ? C'était une bataille très dure." Richard MAPONYA

Malamine KONÉ (PDG Airness - FRANCE)

"Je ne dois pas être un modèle mais un exemple parmi d'autres." Malamine Koné (Airness)

Un symbole de réussite pour les banlieues. Airness, premier équipementier sportif français.

Berger au Mali, à dix ans, un âge où d’autres enfants sont sur les bancs de l’école, Malamine Koné quitte son village natal en 1982 et débarque à Saint-Denis, en France, sans parler un mot de français.

Parce qu’il a une terrible soif de s’en sortir, il apprend le français et ambitionne de réussir dans le sport, en particulier la boxe. Cela lui vaut quelques années plus tard de récolter un double titre de champion de France amateur. Mais en 1995, alors qu’il est présélectionné pour les J.O. d’Atlanta, le destin lui joue un mauvais tour. Un grave accident de voiture le contraint à raccrocher les gants mais aussi à renoncer à la carrière de policier qu’il envisageait de mener parallèlement à ses activités sportives. Il connaîtra douze opérations du genou et une convalescence de près de cinq années, de séjours à l’hôpital en séances de rééducation. « J’avais le moral à zéro, mais malgré cela, je n’ai jamais perdu espoir de pouvoir réussir dans une autre activité. » confirme-t-il.

Alors qu’il réfléchit à sa reconversion, il caresse le rêve de créer sa propre marque de vêtements de sport. Il n’avait pourtant aucune aptitude particulière ni en dessin, ni en design, ni même en matière de commerce. Sur les rings, ses adversaires l’avaient surnommé «la panthère». Il s’inspire donc de ce nom pour créer sa propre griffe et dessiner les quelques modèles de vêtements qui constitueront sa première collection. C’était une manière pour lui de rester dans le milieu sportif même s’il n’était plus athlète.


Des débuts difficiles

En 1999, il prend le pari fou de créer sa propre marque de vêtements de sport Airness sur un marché écrasé par les géants Nike, Adidas et Reebok. Dès l’origine, il conçoit son projet de manière réfléchie et très professionnelle, dans une optique de long terme. Il ne souhaite pas lancer une marque de streetwear de plus, qui serait connoté « cité » ou « rap ». Il était décidé à faire d’Airness une marque de vêtements de sportswear généraliste et surtout pas étiquetée « banlieue ». Il sent qu’il y a une demande pour un nouvel entrant sur ce marché en quête perpétuelle de créativité. Il fait imprimer ses premiers vêtements griffés Airness. Les responsables de magasins hésitent à accepter ses articles dans leurs rayons. Il connaîtra de nombreux refus avant de pouvoir placer quelques vêtements.

Avec persévérance, Malamine Koné fait alors régulièrement le tour des stades de France et des sorties d’entraînement, le coffre de sa voiture rempli de vêtements, à la recherche de joueurs acceptant de porter la griffe Airness, tout en améliorant la qualité de ses produits pour pouvoir s’aligner sur les grands équipementiers.


L’heure de la réussite

Le secret de sa réussite, c’est aussi juridique. Grâce à un Deug de droit acquis quelques années plus tôt, Malamine Koné décèle le point faible des contrats liant équipementiers et footballeurs professionnels. Il s’engouffre donc dans la brèche et leur propose de les habiller hors du stade. Idée de génie qui permet à la marque de s’assurer une visibilité maximum au nez et à la barbe des grands équipementiers qui n’en reviennent toujours pas. La collaboration d’ambassadeurs à forte notoriété tels que Steve Marlet, son ancien copain d’école, Djibril Cissé, l’attaquant vedette de l’équipe de France alors inconnu, Christophe Dugarry, Daniel Van Buyten, Didier Drogba ou encore Sylvain Wiltord, permet à la marque de s’imposer plus rapidement surtout auprès des jeunes.

Six ans après sa création, il ne ménage pas ses efforts pour qu’ Airness s’installe durablement dans le cercle très fermé des équipementiers du football professionnel.

Après le succès de son aventure dans le textile, Malamine Koné se lance dans une politique active de licences. Dernier secteur en date, la téléphonie mobile, avec un premier appareil innovant destiné aux adeptes de l’univers Airness. Mais cette volonté de diversification ne s’arrête pas là. Airness a concédé tout une série de licences dans de nombreux secteurs d’activités comme le sportswear, les chaussures, les chaussettes, les lunettes, la papeterie et la bagagerie scolaire, la petite maroquinerie et les stylos, les montres ou encore le linge de maison.

Aujourd’hui, Malamine Koné se réserve environ 10% des revenus générés par Airness. Le petit berger du Mali est donc devenu un homme d’affaires puissant et à l’abri du besoin. Parti de rien, il a réussi à imposer sa marque dans plus de 2000 points de vente en France pour un chiffre d’affaires autour de 100 millions d’euros en 2005.

L’homme n’a pas pris la grosse tête. Pour preuve, Airness équipe la sélection nationale des « Aigles du Mali ». Quant à Malamine Koné, il fait régulièrement le voyage et soutient un certain nombre d’organismes notamment à but social ou médical.

lundi 18 août 2008

Bill GATES - Microsoft (U.S.A)



Comment est-il devenu
l'un des Hommes les plus Riches du Monde ?



Qui ignore le créateur de MICROSOFT ? 90% des ordinateurs de la planète tournent avec ses logiciels.

Ce magnat de l’informatique était un enfant très perturbé jusqu’au jour où il a découvert les ordinateurs. En quelques années, ce timide surdoué est devenu l’homme le plus riche du monde.

Une réussite impressionnante !

Lorsque Bill Gates était un enfant, il était en guerre permanente contre Mary, sa mère, belle et extravertie, tout le contraire du jeune Bill, introverti et entêté. A court d’arguments, ses parents ont fait appel à un psychologue. Au bout d’un an de thérapie, le psychologue a froidement annoncé à Mary : « Il ne vous reste plus qu’à vous adapter, car vous allez perdre votre temps à essayer de gagner. »

A partir de ce jour, tout son entourage a cédé, puis le milieu de l’informatique, en attendant… le reste de la planète.

Au lycée, Bill Gates passait des nuits blanches devant les ordinateurs. « Il était si chétif et si timide, il avait besoin de protection, et ses centres d’intérêt n’avaient rien à voir avec ceux des autres lycéens. », se souvient son père.

Alors qu’ils étaient en première, Bill Gates mit au point avec son ami Paul Allen, son partenaire des premières bricoles sur l’ordinateur du lycée, ses deux premiers programmes à l’aide d’un simple manuel. Puis, impressionné par la lecture de livres sur les stratégies militaires de Napoléon, il conçut une version informatique de Risk, un jeu de société dont l’objectif est de dominer le monde.

Bill et Paul se mirent rapidement à passer toutes leurs soirées dans les bureaux d’une entreprise de la ville qui avait acheté un gros ordinateur. En échange de l’utilisation gratuite de l’engin, les garçons étaient chargés de trouver des virus susceptibles de paralyser la machine.

Après avoir monté, avec une bande de copains, une mini société pour exploiter un système capable d’analyser la circulation automobile de la ville, puis réussi à programmer les emplois du temps du lycée, le chétif Bill se découvre la carrure d’un véritable homme d’affaires prêt à conquérir le monde.

En collaboration avec Paul Allen, il crée alors en 1976 le premier groupe officiel de programmeurs de Lakeside, une entreprise dévorante qui leur prend toujours tout leur temps, toutes leurs vacances, toutes leurs pensées. Ils obtiennent un contrat pour élaborer un programme gérant la paie d’une société locale.

Peu de temps après, une violente dispute, la première d’une longue série, éclate entre les deux hommes lorsqu’Allen tente de prendre les rênes du groupe. Mais il comprend rapidement qu’il ne pourra se passer de l’infatigable Gates qui n’accepte de revenir qu’à condition d’être le patron.

Devenus spécialistes de l’intelligence artificielle, Gates et Allen croulent sous les commandes de programmes.

Après l’entrée de Gates à Harvard University, Allen prend sa vieille Chrysler et traverse tout le pays pour le convaincre de poursuivre leur collaboration. De l’abandon de l’université, allait naître Microsoft.

Il faut dire que le résultat a suivi. Microsoft, qui commercialise les logiciels les plus répandus dans le m, est aujourd’hui aussi respecté et craint que l’était IBM, le fabricant d’ordinateurs.

Le tandem Allen – Gates poursuit son chemin durant des années. De nombreuses querelles les opposent jusqu’à ce qu’Allen, pensant être atteint d’une maladie incurable, quitte la société pour voler de ses propres ailes. L’oiseau est vite rentré au bercail. Allen, aujourd’hui, l’un des plus grands investisseurs du marché de la high-tech et propriétaire de Portland Trail Blazers, siège à nouveau au conseil d’administration de Microsoft.

Microsoft commence à se développer en 1980. Bill Gates, qui a besoin de quelqu’un pour diriger la société à Seattle, fait appel à Steve Ballmer dont l’expérience chez Procter & Gamble lui a permis de comprendre les étonnants principes de management de Bill.

En vingt et un ans, depuis qu’il a abandonné Harvard pour lancer Microsoft alors qu’il n’avait que 19 ans, William Henry Gates III, son nom à l’état civil, a coiffé au poteau une myriade de concurrents.

Il a amassé une fortune qui s’élevait en 1997 à plus de 36,4 milliards de dollars selon une enquête du magazine américain Forbes, soit le double de ce qu’il valait en 1996 ( 18,5 milliards de dollars ). En 1996, avec la hausse de 88% des actions Microsoft, il gagnait 180 millions de FF par jour. Ce qui faisait déjà de lui, de loin, l’entrepreneur le plus riche du monde. Il fait construire la maison de ses rêves à quelques kilomètres du siège de Microsoft, une villa de près de 100 millions de dollars sur une surface de 5 000 m² avec vingt pièces, vingt quatre salles de bain et six cuisines.

Sa fortune ne cesse de croître. Le noyau de cette fortune, ce sont les actions Microsoft, dont il contrôle 23,9%. En mars 1996, le capital de Microsoft était estimé par Wall Street à 60,8 milliards de dollars.

Cependant, entre 1998 et 2002, Microsoft a dû faire face à un procès pour abus de monopole. L’entreprise s’en tire à bon compte avec un avertissement.

Pendant plus d'une quinzaine d'années, Bill Gates est resté l’homme le plus riche du monde. En 2005, sa fortune personnelle était estimée à 40 milliards de dollars par le magazine Forbes. Mais plus qu’un magnat, il est devenu le Ford ou lEdison de notre époque.

Il est également connu pour ses très généreuses contributions aux causes humaines. Il parcourt, avec sa femme Mélinda, les bidonvilles du tiers monde, participe à des concerts de charité et rencontre les grandes figures de ce monde. Il a créé une fondation pour lutter contre la misère. Il y consacre la majeure partie de son immense fortune, soit plus de 24 milliards de donations, ce qui fait de lui le plus grand donateur du monde loin devant l’OMS. Le magazine américain Times l’ a consacré Homme de l’année 2005.

Premier empereur de l’ère numérique, son succès tient à sa personnalité, un impressionnant et, parfois, terrifiant mélange d’intelligence supérieure, d’initiative et de compétitivité. Un profil qui a fortement influencé la culture d’entreprise de Microsoft.

En 2008, Bill Gates compte quitter la tête de Microsoft pour se consacrer entièrement à l’humanitaire. L’image qu’il souhaiterait laisser à la postérité : le plus grand bienfaiteur de l’humanité.

Ce que l'on sait moins, c'est que Bill est aussi le plus célèbre « non diplômé » de la prestigieuse université américaine de Harvard. Certes, il a commencé ses études en 1973 et y a rencontré son associé Paul Allen. Mais il a préféré fonder, en 1975, la « petite entreprise » qui deviendra Microsoft Corporation. En 2007, Harvard lui a décerné le diplôme à titre honorifique. Une sorte de validation de ses acquis professionnels...

dimanche 17 août 2008

Les Grands Hommes de Demain

Même parti de rien, vous pourrez devenir un miroir. Les hommes et femmes qui ont réussi doivent beaucoup moins leur succès à leur intelligence ou à leur instruction qu’à leur VOLONTÉ, leur ENTHOUSIASME et surtout leur PERSÉVÉRANCE.

«Parmi les vies des géants de l’invention, de la création d’entreprise ou des arts, les plus excitantes sont celles des hommes qui ont commencé pauvres mais riches en esprit; ils ont poursuivi leur but avec une intelligence pratique et un courage sans limite pour parvenir à inscrire dans le livre de la vie qu’il est du pouvoir de l’homme de façonner son destin. »
Stanislas K.
L’initiative privée

Comme dit le proverbe chinois, toutes les fleurs de l’avenir sont dans les semences d’aujourd’hui.

Semez les graines de votre avenir. Si d’autres avant vous ont réussi à se surpasser, vous pouvez vous aussi le faire. Il ne s’agit pas forcément de les singer, mais de vous inspirer de leur exemple, de leurs valeurs et de leurs qualités.

Les Grands Hommes de Demain, … Quand de grandes figures du passé et du présent se rencontrent pour bâtir celles de l’avenir !

Livres sur la Réussite (version papier en vente sur priceminister.com)